Cette collection de proverbes, rassemblée dans tout l’Orient ancien sur plusieurs siècles, veut transmettre la sagesse et la connaissance et – c’est ce qui est spécifique à Israël – la crainte de Dieu. C’est ce qu’explique lui-même le prologue du livre (1.1-7). Dans la première partie (chap. 1–9), celle qui sera lue cette année, les parents s’adressent à leurs enfants. Mais c’est surtout la Sagesse elle-même, personnifiée par une femme, qui parle. Elle était déjà auprès de Dieu avant tous les temps. Elle a participé à la Création et a accompagné et réjoui Dieu dans cette œuvre (8.25-31). « La Sagesse crie dans les rues, elle élève la voix sur les places publiques » (1.20). Cette première partie se termine par l’invitation lancée à tous les humains de s’arrêter à la maison de la Sagesse avec ses sept colonnes (c’est une allusion aux sept parties du livre des Proverbes), d’y manger le repas de la Sagesse et d’y boire son vin. Une image grandiose de Dieu qui, en tant que femme Sagesse, est l’hôte de tous.