Ce projet a commencé il y a dix ans. Ses bénéficiaires sont les Dagara, des Ghanéens qui parlent le dagara. Ce groupe linguistique compte environ 650’000 membres, adeptes du christianisme, de l’islam et des religions naturelles.
Depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1957, le Ghana accorde une grande importance à l’éducation et tente d’éradiquer l’analphabétisme afin de faire progresser la société. En collaboration avec différentes ONG, l’État a mis en place plusieurs programmes d’éducation publique gratuite, obligatoire et universelle.
Grâce à ces efforts, la fréquentation scolaire a augmenté et, par conséquent, le taux d’alphabétisation aussi. En 2018, il s’élevait à 79 %. Mais il reste encore beaucoup à faire ! Selon la Société biblique ghanéenne, les enfants, les jeunes et les adultes qui ne savent pas lire sont stigmatisés dans une certaine mesure. C’est particulièrement vrai dans les communautés rurales où les stéréotypes culturels sont prédominants.
Donner un potentiel aux plus vulnérables
Environ 15’000 hommes, femmes et enfants vulnérables bénéficier0nt du projet. Le programme d’alphabétisation comprend des cours avec du matériel de lecture utilisant des textes bibliques, des concours de questions sur la Bible entre les écoles de six districts, un marathon de lecture des Écritures sur les places publiques, des histoires bibliques adaptées au théâtre. Il prévoit également la formation de nouveaux enseignants et le recrutement de bénévoles.
Avec ce projet, la Société biblique ghanéenne entend apporter force et confiance aux Dagara. En plus des réformes du système de santé, de l’économie et de la vie familiale, celle de l’éducation, notamment grâce à l’alphabétisation, est cruciale pour le développement du pays.