Le livre de Nahum (« consolateur ») présente une théologie provocatrice : au 7e s. av. J.-C., Juda, le royaume du Sud, doit trouver une consolation dans la fin annoncée de Ninive, capitale de la nouvelle Assyrie.
L’image de Dieu comme chef de guerre colérique et violent contraste avec les expériences traumatisantes causées par l’armée assyrienne qui soumettait sans pitié d’autres peuples.
Dans la pluralité intra-biblique, Nahum peut être lu en parallèle avec le livre de Jonas dans lequel précisément Ninive se repent et change d’attitude.
Une chose est sûre : le Dieu d’Israël s’engage résolument pour le revirement, mais également contre la violence.